A la découverte du Massif des Vosges

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A la découverte du Massif des Vosges

J’ai eu l’occasion de passer par l’Alsace il y a longtemps. Toutefois, occupé par mon travail je n’avais pas pu vraiment découvrir la région en profondeur. C’est avec Clara que cette (re)découverte a donc eu lieu. Partis pour visiter les Vosges, nous avons pas mal marché, et même fêté le Nouvel An dans la nature ! Vous voulez en voir plus ? Alors, suivez-le guide.

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Photo de Clara Ferrand wildroad.fr

Le Massif des Vosges

Comment partir dans le Massif des Vosges ?

Situé à l’Est de la France, le massif des Vosges, est méconnu de beaucoup. Pourtant, ce que j’avais pu en apercevoir quelques années en arrière m’avait toujours attiré. Occupé alors par mon travail, et n’ayant pas tellement eu le temps d’explorer cet endroit. C’est donc avec enthousiasme que lorsque Clara m’a proposé de l’accompagner dans ce road-trip randonnée/bivouac : j’ai de suite accepté. C’était également l’occasion pour nous de nous retrouver après une fin d’année très chargée.

Ainsi au départ de Paris, plusieurs options s’offraient à nous pour rejoindre la famille de ma tendre établie dans la partie Alsacienne du Massif. Le train, aurai pu être une belle solution avec comme point de chute Mulhouse, ou Colmar. Toutefois avec les grèves et avec notre désir surtout de nous déplacer plus librement nous avons choisis de prendre ma voiture. Il vous faudra compter environ 5 heures 30 de route jusqu’à Linthal où nous étions hébergés par Marina et Guillaume. Je me suis servi de l’application Waze sur le trajet afin d’optimiser la route et surtout de sortir des bouchons parisiens sans trop de mal. Cette dernière vous donne en plus pleins d’informations sur l’état de la route, du trafic. Enfin je vous conseille vivement d’écouter également la radio trafic de l’autoroute, qui vous donnera plein d’informations utiles (107.7 sur la bande FM.).

Se ressourcer dans la nature

Du coup, partir dans les Vosges était aussi synonyme de reconnexion avec la nature. Cette fin d’année fut particulièrement stressante pour moi. Parce que j’ai préféré passer Noël seul comme vous pouvez d’ailleurs le lire ici. Une véritable volonté, animée par un besoin de me retrouver avec moi-même. Stressante à cause du travail également, après tout nous avons chacun nos soucis au quotidien ! Mais c’est aussi l’envie de repartir à l’aventure. De retrouver à nouveau les montagnes, de dormir sous la tente, juste entouré des milliards d’étoiles qui m’a de nouveau séduit dans cette invitation.

 Le fait aussi de dire au revoir à 2019, une année qui m’aura vu entreprendre de nombreux changements. L’arrêt des cigarillos, reprendre le goût d’écrire sur ce blog, et de tracer ma route en mots et en photos. D’avoir envie d’aller plus loin et de repousser les frontières de ma région natale que je connais si bien. Oh et puis, il y a aussi cette opportunité unique. De pouvoir dire bonjour à 2020, les yeux dans les yeux avec cette personne rencontrée cette année, qui m’a beaucoup apportée et à qui je tiens tellement.

A cela, je peux ajouter que les Vosges sont un cadre idéal dans ce contexte. Baignées de douce lumière le matin, perdu entre relief et forêt l’après-midi. Des saveurs locales, aux rencontres authentiques. Je vous raconte donc ici ce moment de partage délicieux.

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Randonner dans les Vosges

Peut-on randonner dans le massif des Vosges ?

Ce massif de moyenne montagne offre un univers qui saura vous ravir, vous qui aimez marcher à travers la nature. Comptant pas moins de 18.000 mille kilomètres de randonnée, oui il y a de quoi faire et je n’ai aucun doute que vous trouverez de quoi vous occuper. Cela n’a d’ailleurs pas été une sinécure, que de trouver quelques randonnées à effectuer tant les chemins sont nombreux et les panoramas à couper le souffle. Ce sont finalement deux randonnées un peu revue à notre façon que nous ferons avec Clara. La première pour le Nouvel An, nous fera passer par le sommet du Steinmauer, puis par les cols avant d’arriver jusqu’au sommet du Klintzkopf. La seconde, pour dormir dans un refuge nous emmènera du côté du Petit et du Grand Brézouard pour nous faire découvrir une charmante cabane que nous préférons garder sous silence pour conserver son charme.

Marcher jusqu’au Klintzkopf

C’est sur les conseils de Marina et de Guillaume, les cousins de Clara, que nous déciderons de partir jusqu’au Klintzkopf. Il offre un magnifique panorama sur le massif, et même par temps clair sur les Alpes au loin. Nous aurons d’ailleurs la chance de les apercevoir à plusieurs reprises entre les nappes de brumes sur le chemin.

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Pour notre itinéraire au départ de Linthal, nous choisirons de monter tout de suite sur les cols puis de suivre le chemin des crêtes. Clara vous donne le chemin exact sur son article sur notre bivouac pour le Nouvel an. De mon côté je me contenterai de vous en donner les grandes lignes et surtout d’essayer de vous en transmettre l’ambiance.

Alors nous monterons tout de suite, nous nous élèverons jusqu’au sommet du Steinmauer non loin du Petit Ballon. Traversant une forêt de bouleau, nous arrêterons pour nous restaurer. D’un bout de pain, un peu de cancoillotte et un carré de chocolat, nous repartirons le cœur aussi léger que l’air qui nous entoure. Puis nous arriverons sur les hauteurs. Admirant en contrebas le village de Lautenbach, et puis le massif se profilant jusqu’à l’horizon. Mais à l’horizon, ce sont déjà les Alpes en réalité qui souligne le ciel de leur profil aiguisé. Nous poursuivrons ainsi passant par le col du Hilsenfirst, et tout à coup, la neige s’invitera sur notre parcours. Il n’a pas neigé pendant notre rando, ni notre séjour. Toutefois, il y avait de beaux restes congelés qui nous ont permis de marcher avec de grosses chaussettes et nos chaussures de rando de mi-saison.

Nous découvrirons au Col de la Lauchen, un petit refuge très simple. Une cabane en béton, et à l’intérieur un petit banc, et un poêle. Suffisant en cas de tempête de neige, ou d’intempéries pour s’abriter, se réchauffer et surtout passer la nuit au sec. Mais finalement, c’est là que notre ascension vers le Klintzkopf se verra avortée. Effectivement, le sentier est fermé du 1er décembre, au 31 mai, pour permettre à la faune et la flore de se reposer, et surtout ne pas la déranger. Nous emprunterons le sentier des Américains, un sentier emprunté par les soldats lors de la seconde guerre mondiale afin de nous diriger vers le Lac de la Lauch. En dehors de la zone naturelle le bivouac est autorisé, alors c’est une bonne solution de repli. Finalement nous nous arrêterons non loin du mémorial, sur une plateforme surplombant la Vallée de Munster.

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Bivouaquer pour le Nouvel An

C’est donc là, face à la vallée de Munster que nous avons établis le camp. C’est un rituel que j’adore, parce qu’à force l’on sait ce que l’on doit faire chacun. Monter la tente, et puis faire les photos du paysage. Se regarder avec un sourire jusqu’aux oreilles et se congratuler mutuellement, en admirant la vue et en se disant que finalement, la chance nous sourit surtout avec ce temps. Puis, autour d’une tasse de thé, se réchauffant avec un petit casse-croute au chocolat, on parle de tout et de rien, mais surtout de la nuit qui s’approche et du feu qu’il faut allumer. Un instant aussi magique alors que le soleil qui se couche derrière nous, projette l’ombre immense du Col d’Oberlauchen, où nous sommes, sur la vallée.

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Nous passerons la soirée amoureusement, à nous occuper du feu à ramasser du bois pour le maintenir et réchauffer l’atmosphère autour de nous. Enroulé dans une couverture, la face rougit, nous dégusterons un verre de Crémant d’Alsace évidemment. Ce fut une sublime journée passée dans la nature. Une merveilleuse randonnée côte à côte, de discussion, de rire, et d’aventures. Tout ce qui nous rend plus vivant. En se souhaitant le meilleur pour la nouvelle année, nous ferons le bilan de celle qui vient de se passer. Puis de nos projets, nos attentes.

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Le lac de la Lauch

Le lendemain nous nous réveillerons avec la nature, froidement. Avec les traces de chamois, aperçue la veille dans la neige, nous espérions peut-être tomber nez à nez avec peut être un ou deux animaux. Finalement, nous n’en verrons pas, mais nous nous consolerons avec le lever du soleil, et un bout de kougelhof bien mérité. Puis nous reprendrons la marche, les sacs refaits et le cœur à moitié léger de cette nuit étoilée, à moitié lourd de devoir rentrer. Nous ferons un crochet par le lac de Lauch afin de faire une boucle, et de profiter encore de la nature avant de rentrer à Linthal. Nous croiserons des marcheurs du Nouvel An, le pas décidé, et les résolutions bien en tête de bon matin.

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Descendant vers le lac, la forêt toute fraiche se réveillait alors toute givrée. Quelques sources ruisselaient de ci, de là, descendant toutes droites jusqu’au Lac de la Lauch. Nous arriverons au Lac, a moitié ombré par le Markstein, le plus haut sommet du coin. Un anti-cyclone par ailleurs a inversé la logique des températures durant notre ascension la veille. Il faisait effectivement plus frais au niveau du lac, que dans les hauteurs. Nous avons donc écourté notre arrêt avant de regagner Linthal, qui était encore à 1h30, 2h de marche environ. Nous descendrons le chemin, passant à travers la forêt et des myriades de cascades qui rendent le chemin unique. Nous en profiterons d’ailleurs à ce moment là pour remplir nos gourdes, avant de terminer notre marche.

S’abriter dans un refuge dans le Massif des Vosges

Les règles à connaître dans un refuge

Dormir dans un refuge c’est une belle expérience à tenter. C’est l’expression de la liberté, une forme de communion avec l’environnement. C’est assez différent du bivouac, parce qu’il ne s’agit pas de camper. Il s’agit d’occuper, de s’abriter dans une cabane dans laquelle vous trouverez le strict minimum du confort. Celles que l’on a visité avaient toutes un poêle. En revanche, elles n’offraient pas toutes les mêmes aménagements. Certaines possédaient chaises et tables, pas d’autres. Celle du Brézouard, la plus grande du secteur d’ailleurs, offraient des lits de camps des années 60-70, là où d’autres, n’offraient que le sol, ou des planches de bois. Largement suffisant pour jeter un matelas et un sac de couchage.

Il y a quand même des règles à respecter.

  • Par exemple si l’on utilise du bois pour le feu, la moindre des choses est de remettre le stock en état en partant.
  • Emporter ses déchets. Si quelques-uns ont laissé des bouteilles et les ont transformés en bougeoir, inutile d’en rajouter. Ramasser vos déchets quels qu’ils soient. et éviter de laisser de la nourriture dans la cabane : cela peut attirer des souris, ou des rats qui peuvent venir s’installer et dégrader le lieu.
  • Si la cabane en dispose, n’hésitez pas à passer un petit coup de balais, et surtout à bien fermer la porte derrière vous.
  • Essayez le poêle, afin de ne pas vous intoxiquer. Ce fut le cas dans la dernière cabane où nous avons dormi et que nous préférons garder secrète. Le poêle semblait fonctionner, car effectivement de la fumée s’échappée de la cheminée dehors. Toutefois, des fuites au niveau du tuyaux d’évacuation enfumée copieusement la cabane. Nous avons dû aérer puis après une heure d’essais, nous avons abandonné l’idée de nous chauffer ainsi.
  •  Certains laissent leur trace dans les refuges, sur les murs, sur les tables… De mon côté je trouve que cela dégrade le lieu. Parfois vous trouverez un livre d’or. Parfois, un roman, un petit objet pour décorer… Une bien meilleure manière de laisser sa trace pour ceux qui le désirent réellement.
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Comment trouver un refuge dans les Vosges ?

Pour trouver un refuge nous avons cherchés sur internet, et puis c’est en regardant passer des photos sur Instagram que nous nous sommes renseignés sur les lieux. Finalement, si certaines sont indiquées dans la nature, il est tout de même primordial de bien baliser son parcours, et d’au possible repérer des cabanes lors de la marche pour pouvoir se replier si la météo devenait vraiment mauvaise.

De plus, j’ai repéré pour vous sur internet ce site : refuges.info. Ce dernier répertorie sur environ 143 massifs, près de 2.000 refuges. Il vous permet également de trouver des points d’eau, et grâce aux commentaires et photos des utilisateurs de savoir à quoi vous attendre. De notre côté nous visiterons donc quatre refuges, repérés en amont sur les réseaux sociaux. La première non loin de l’auberge du Haycot, la seconde le Fuste de l’Etoile, puis l’Abri du Brézouard et enfin la fabuleuse cabane secrète sur le chemin du retour. Il y en a toutefois énormément dans le Massif des Vosges et beaucoup sont répertoriés sur ce site.

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Le refuge du Haycot

Alors nous avons fais une belle randonnée cette journée-là, à la recherche de nos cabanes. Au départ de l’auberge du Haycot, où nous étions garés. Il ne nous aura pas fallu très longtemps pour trouver la première, celle située juste en dessous de l’auberge. Simple mais chaleureuse, des bouteilles transformées en bougeoirs. J’y trouverai également à mon étonnement des journaux écrits en japonais, mandarin, ou une quelconque langue que je ne reconnais pas. Signe qu’il y a de la vie dans ces refuges qui ont l’air pourtant abandonné.

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Le Fuste de l’Etoile

Nous reprendrons notre cheminement par la suite, traversant le sous-bois, nous ravitaillant à une source forte passant par là. Le paysage est somptueux. L’horizon s’ouvre devant nous et nous offre une vue délicieuse sur le Val d’Argent et ses nombreuses « Fontaines ». Effectivement, les cascades sont nombreuses, et l’atmosphère froide aura rendu le paysage encore plus magique en glaçant ces sources jaillissantes. Le jour avançant, et la faim se faisant sentir, c’est au Fuste de l’Etoile que nous nous arrêtons.

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Aussi appelée Baraque de l’Etoile, c’est mon coup de cœur de la journée. Un beau chalet de bois, avec son toit végétal, un peu cachée dans la forêt. A l’intérieur il faisait bon, car un marcheur avait fait fonctionner le poêle un peu avant que nous arrivions. Une grande table, un banc, des tabourets en rondin. Il y avait aussi des couchages surélevés non loin du poêle. Des livres, quelques bougies. L’endroit était idéal pour se restaurer. Au menu, du pain de montagne, un peu de cancoillotte, et beaucoup de sérénité. Manger au calme dans cette « baraque », le feu crépitant dans le poêle et bien sûr l’occasion de faire un point sur notre cheminement, carte à l’appuies. Encore un instant idéal dans les Vosges.

Monter au Brezouard

C’est ensuite le plus dur de la randonnée qui nous attend. Effectivement, il nous faut maintenant monter aux sommets du Petit et du Grand Brézouard. En haut, nous attendent des vues sublimes sur les villages alentours, et aussi l’Abri du Brezouard. Le plus grand du secteur, et aussi un des plus accueillant en termes de places forcément. Disposant de deux poêles à l’intérieur, d’un étage avec de nombreux couchages (des lits de camps des années 60-70 pas forcément hyper confortable mais tout de même). Mais il faut monter, et l’ascension est assez raide sur un chemin plutôt étroit. Rien de très difficile non plus, mais par temps de neige ou de gel, il vaut mieux être plutôt prudent.

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Le paysage évolue : le sol se couvre de mousse au fur et à mesure que nous montons. Les arbres se font plus rares laissant place aux sapins. Ceux qui subsistent portent étonnamment les couleurs de l’automne. Nous arriverons finalement à l’abri, où d’autres marcheur sont également en train de se reposer. Véritable fief du Club des Vosges, nous partagerons un thé ainsi qu’un carré de chocolat, idéal pour discuter et créer des liens. Le soir avançant vite nous repartirons en direction de notre dernier refuge pour passer la nuit.

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S’abriter près du Plat

Après avoir monté, monté, monté, c’est maintenant de la descente qui nous attends. Quasiment 500 mètres de dénivelés négatifs en direction du plat. Même sentence que pour la monté : si le temps est mauvais, je vous conseille d’emprunter un autre chemin, pour ne pas finir sur vos fesses ! Nous arriverons au Plat très vite, et de là je partirai à la recherche d’une source, qu’on nous a indiqué. Je mettrai plus d’une heure à la trouver laissant Clara m’attendre. Je me dépêcherai de revenir et la nuit tombant nous nous dépêcherons d’arriver à la cabane.

Un couple de randonneur, était déjà installé et nous aiderons à démarrer le poêle. Finalement ils repartiront avec leurs frontales dans la nuit, pour se coucher dans un refuge à vingt minutes de là. Nous profiterons ainsi de la cabane pour nous deux. Le point le plus négatif sera finalement, le poêle ne fonctionnant pas et nous obligeant à bien nous couvrir pour dormir. Nous ferons un repas à la bougie, nous collant et nous serrant pour nous réchauffer. Une bouteille de bière, et des pâtes au pesto. Notre bonheur était tout trouvé à ce moment-là !

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Le mot de la fin

Cette découverte des Vosges m’aura complètement conquis. Effectivement, je ne m’attendais pas à découvrir de tels espaces et profiter autant de la nature. La France reste le pays le plus visité au monde, et quand je me retrouve dans la nature je comprends vraiment pourquoi. Visiter cette partie des Vosges située dans le Haut-Rhin, a été un véritable plaisir. La nourriture simple et bonne. Le chocolat suisse, et bien-sûr, le plaisir de bivouaquer dans la nature. Ainsi, les Vosges m’auront offert un passage au Nouvel An totalement nature, ressourçant et bienfaisant après une fin d’année terriblement chargée. Nul doute que nous reviendrons poser nos pieds pour de nouvelles randonnées dans d’autres secteurs à l’avenir !

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Alex, 30 ans. Rêveur à temps plein, poète entre les cases.

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